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  • Photo du rédacteurFavouille Éguilles

«Top Chef» : «Je n’ai pas besoin de l’émission pour juger Fanny», comment la candidate a rebond



« Je n’ai pas réussi à montrer qui je suis ». Fanny Aimerito garde toujours le même sourire, et la même casquette, qui la caractérise malgré son élimination précoce de la dixième saison de Top Chef, diffusée sur M6. Quelques mois après la fin du tournage, la jeune femme s’est remise derrière les fourneaux d' Une Table au Sud, le restaurant étoilé de Ludovic Turac, lui aussi candidat à Top Chef en 2011, sur le Vieux Port de Marseille.


« Je ne dirai pas que je suis déçue. Toutes les épreuves se sont bien passées, même si j’ai un petit goût d’inachevé », explique celle qui n’est pas parvenue à rejoindre la brigade d’un des quatre chefs dans cette saison. De cet échec, Fanny a su tirer les conséquences pour revenir à son premier amour, la pâtisserie. « J’étais apprentie pâtissière avant de glisser vers les entrées froides, puis le chaud et de devenir sous-cheffe », retrace-t-elle.

« Une bonne chose qu’elle se soit "ramassée" »

La transition s’est faite naturellement avec Ludovic lorsqu’elle est rentrée de Paris. « On a décidé que je restais sous cheffe, j’adore manager, mais que je m’occupais également de la pâtisserie désormais. J’ai embauché une apprentie dont c’est la première expérience, que je forme. Tout s’est très bien goupillé », se satisfait-elle.


Ludovic Turac, le chef, ne voit lui aussi que du positif à la participation de Fanny.

Le retour a été un peu difficile parce que Fanny est une challengeuse. Je pense au contraire que c’est une bonne chose qu’elle se soit "ramassée", se prendre une petite claque ça fait toujours du bien », considère le chef étoilé.


Il n’a, surtout, jamais douté de sa sous-cheffe. « Fanny vaut plus que ce qu’elle a montré, ce n’est pas l’émission qui va me faire changer d’avis. Je n’ai pas besoin de Top Chef pour savoir ce qu’elle vaut, elle le montre tous les jours », considère-t-il.


Plus de travail

Et elle a encore d’avantage l’occasion de s’exprimer depuis son retour à Marseille.

Je continue de gérer le froid et le chaud en plus de la pâtisserie. C’est plus de travail en amont et de mise en place, mais je me retrouve bien dans ces préparations plus rigoureuses, plus calibrées. Mon apprentie m’aide pour la technique, et je la conseille pour les goûts et les textures


Une opportunité pour la jeune femme de prendre encore d’avantage son envol. « Depuis qu’elle est au restaurant, je l’ai beaucoup guidée, j’ai beaucoup compté sur elle. Elle va avoir plus de possibilités d’évoluer en pâtisserie, alors qu’en cuisine je suis toujours là », considère Ludovic Turac.

« Croiser mes deux savoirs »

Une opportunité aussi pour le restaurant de continuer de s’affirmer comme l’une des meilleures tables de Marseille, avec des desserts toujours plus créatifs. « Les premiers retours sont très positifs, le dessert à la poire plaît énormément. Je vais faire une formation pour réaliser notre pain maison et nous allons également proposer un plateau de pâtisseries. Je vais aussi essayer de croiser mes deux savoirs entre le salé et le sucré », confie Fanny.

De quoi combler les clients qui poussent la porte d’Une Table au Sud afin de rencontrer la candidate de Top Chef. « Ce n’est qu’un effet de mode, les gens m’auront vite oublié », assure Fanny. Avec autant d’envie et de sourire, elle pourrait aussi se faire un nom.

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